Le maquillage permanent par dermopigmentation désigne une technique esthétique brevetée qui consiste, à l’aide d’un dermographe et d’aiguilles stériles, à injecter des pigments biorésorbables dans le derme. Cette méthode vise à magnifier trois zones principales du visage : les sourcils, les contours des yeux et la bouche (lèvres inférieure et supérieure).
Si jadis le tatouage permanent en effrayait plus d’une, il a aujourd’hui pris une ampleur considérable en Belgique et ailleurs. Ce développement fait non seulement les choux gras des dermopigmentistes, mais il ravit également une clientèle de plus en plus friande de ce genre d’interventions.
Essor du maquillage permanent par dermopigmentation en Belgique : où trouve-t-il son origine ?
La méthode originale de maquillage permanent par dermopigmentation a été développée par deux pionniers italiens : Ennio Orsini et Toni Belfatto. L’utilisation de pigments, d’aiguilles et d’un dermographe sur le visage n’a pas tout de suite été bien accueillie. Méfiants, comme la plupart du temps lorsqu’une nouvelle technique médicale, chirurgicale ou esthétique est présentée au grand public, les Belges n’ont pas tout de suite adhéré à ce savoir-faire sans précédent. La technique a donc été boudée dans les années nonante et durant la première décennie des années 2000, pour enfin connaître le succès qui lui est dû dès la seconde décennie du 21e siècle.
Pourquoi ce revirement de situation ? Car les traits grossiers ont cédé leur place à des techniques plus affinées qui assurent aujourd’hui un résultat bluffant de naturel. Les sourcils vulgaires (osons les mots !) en forme d’accents circonflexes ont, pour ne citer qu’un exemple quelque peu caricatural, disparu au profit de sourcils hyperréalistes façonnés selon la technique du poil par poil ou hairstroke, comme l’appellent nos voisins d’outre-Atlantique. Les tracés un peu bruts et imparfaits d’antan ont été remplacés par des traits délicats, fins et précis. En résulte, pour reprendre l’exemple des sourcils, un regard intensifié, illuminé et enjolivé grâce à des sourcils liftants, ombrés, volumineux et lumineux. Sans oublier une hygiène et une sécurité qui n’ont eu de cesse de se renforcer au fil des années, et un matériel esthétique de plus en plus à la pointe des dernières technologies.
Futurs dermopigmentistes : des formations en maquillage permanent de qualité sont aujourd’hui dispensées en Belgique
Qui dit développement de la demande dit, bien entendu, développement de l’offre. Nombreux sont les indépendants, les cliniques esthétiques ou encore les instituts de beauté à vouloir proposer aujourd’hui des soins qualitatifs en maquillage permanent. Si cela reste encore monnaie peu courante, il existe toutefois des formations au maquillage permanent par dermopigmentation en Belgique. Vous en tirerez tout un tas d’enseignements. Les techniques de maquillage permanent des sourcils, de la bouche et des contours des yeux vous sont bien sûr inculquées, à coups de théorie et de pratique. Mais vous y apprendrez bien plus que cela ! Tout y est passé en revue, pour un lancement dans la profession couronné de succès. Le maquillage permanent y est abordé sous une multitude d’aspects : l’hygiène, la sécurité, la législation, le marketing ou encore la communication. Bref, de quoi avoir toutes les cartes en main pour des procédures de maquillage permanent exécutées dans les règles de l’art…
Le maquillage permanent à des fins paramédicales, vous connaissiez ?
Lorsqu’on évoque le maquillage permanent, on pense directement et exclusivement au tatouage des sourcils, des contours des yeux et de la bouche. Or, le maquillage permanent par dermopigmentation s’est étendu à bien plus de zones corporelles que cela ces dernières années. On recourt par exemple au maquillage permanent pour redessiner partiellement ou intégralement une aréole mammaire à la suite d’une mastectomie (cancer du sein), d’une réduction ou d’une augmentation mammaire. Ou encore pour corriger ou camoufler des cicatrices ou brûlures sur l’ensemble du visage et du corps. Certaines maladies de la peau telles que le vitiligo peuvent également être atténuées par le biais du maquillage permanent. Révolutionnaire, non ?